A la fin de mon emploi d'été dans un parc animalier du Québec, je rejoins mon frère à Montréal pour un Road trip à travers l'Ontario, jusqu'aux chutes du Niagara...

J'accueille mon frère à l'aéroport de Montréal et nous voilà en route vers les chutes du Niagara. Au programme, rien de vraiment organisé en dehors des arrêts suivants :

Attention : GPS indispensable !

J'adore conduire ; ou plutôt, j'adorais conduire... jusqu'à ce que je découvre les voitures automatiques, les échangeurs engorgés à cinq voies sur l'autoroute aux abords des grandes villes, et les dépassements à droite ET à gauche par des poids lourds titanesques. Crispée sur le volant, un torticolis en prime, je savoure ces vacances. La prochaine fois, je pars pour un Boat trip : le canal Rideau (202 kilomètres de long et 47 écluses entre Kingston et Ottawa) est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO et parait magnifique, et si reposant !

Lors de ce périple de quelques jours, nous avons suivi le lac Ontario (le cinquième des Grands Lacs d'Amérique du Nord) en faisant escale à Ottawa. C'est une belle capitale avec plusieurs bâtiments anciens dont le Parlement, et quelques zones piétonnes agréables. Étant située au croisement de deux cours d'eau, nous avons découvert les fameuses neuf écluses de la ville, actionnées manuellement encore aujourd'hui. Elles marquent le point de départ du canal Rideau.

Après une nuit dans un motel en bord de route, le voyage continue, en musique. Pour les raisons mentionnées précédemment (les joies du trafic), Toronto s'est visité principalement en voiture d'où nous avons eu tout le temps d'observer la skyline et la tour CN (avec ses 553 mètres de hauteur, elle fait partie des "Sept merveilles du monde moderne" selon l'American Society of Civil Engineers).

Arrivés aux chutes du Niagara, on est plongé dans un rassemblement multiculturel au milieu d'une ville très touristique ; nous sommes loin du décor naturel et luxuriant - que je n'ai jamais vu - des chutes Iguazu (Amérique du Sud) ou des chutes Victoria (Afrique). Mais tout de même, cela reste impressionnant. Je vous conseille de vous garer du côté canadien, qui offre une vue de face sur les chutes, puis de traverser le pont et la frontière américaine à pied (attention, visa d'entrée payant et passeport obligatoire !).

Sur le chemin du retour, on fait escale dans la petite ville de Gananoque pour prendre le bateau et visiter l'archipel des Mille-Îles. Tout comme le mille-pattes n'a jamais 1000 pattes, cet archipel est constitué de 1865 îles (critères de sélection : mesurer plus d'un mètre carré et contenir au moins un arbre ou un buisson) dont plusieurs sont habitées. Un petit îlot dans ce coin de paradis, au milieu du fleuve Saint-Laurent, vaut son pesant d'or !

Pour clore le périple, nous avons profité d'un beau soleil d'été pour déambuler dans le jardin botanique de Montréal. Un havre de paix au nord de la ville, où l'on peut croiser le fameux papillon Monarque (il effectue deux migrations de plus de 4000 kilomètres chaque année, entre le Mexique et le Canada). Puis, après un passage dans l'insectarium, qui est une très belle réalisation de l'entomologiste passionné Georges Brossard et qui recèle une collection surprenante d'arthropodes, on ressort avec quelques sauterelles séchées sous la dent (un peu salé...).